A l’heure ou chacun essaye d’exister dans un marché tendu et fortement concurrentiel, il est tentant d’essayer de se singulariser en prêtant à la vanille des qualités qu’elle n’a pas sauf en dehors de l’imaginaire de celui qui la commercialise.
Ainsi dans la jungle des appellations fantaisistes ou nous assistons à une surenchère marketing aussi grotesque qu’inutile, pourquoi noyer voire tromper le consommateur avec de mauvaises argumentations ?
Il convient donc de faire le tri sur ce que dit le législateur en matière d’appellations sur la vanille.
Il est tout d’abord fortement utile de rappeler que les gousses de vanille sont normées et donc classées par catégorie. Ainsi les vanilles dites « prima », « premium » « gold » ou la surenchère n’ayant pas de limite « gold luxe » !!! ne correspondent à aucune appellation officielle. Cela relève du pur phantasme de leurs auteurs toujours prêt à survendre leurs offres.
Rappelons ici que la vanille n’est pas non plus un vin et que « grand cru » en dehors de pouvoir évoquer un terroir ne correspond là non plus à rien de concret pouvant définir une zone géographique, il s’agit d’une classification subjective du vendeur.
Ci-dessous une synthèse de la norme en vigueur sur la vanille (norme afnor 5565-1 et des 3 principales catégories utilisées)
Catégorie 1
A/ non fendue
Gousses entières saines, souples et pleines, de flaveur caractéristique et de couleur uniforme allant du brun chocolat foncé au rougeâtre, sans autre tâche que la marque.
Catégorie 2
A/ non fendue
Gousses entières saines, souples et pleines, de flaveur caractéristique, de couleur uniforme allant du brun chocolat foncé au rougeâtre, et pouvant présenter quelques taches dont la longueur totale ne dépasse pas le tiers de la longueur de la gousse.
Catégorie 3
A/ non fendue